Le dessin est non seulement l’armature mais l’être même, l’Âme de ma peinture. Alors que la substance, la chair en est la couleur et la matière.

(Carnets, 1978)

Si le dessin est l’expression de la volonté et de l’intelligence : rien de plus instinctif, physique que l’élan qui l’engendre .

Réciproquement, si la couleur est l’expression de la sensualité et de l’état de l’âme, rien de plus médité, de plus réfléchi que son choix ! Il y a là la manifestation de la relation dialectique entre dessin et couleur…

(Carnets, 1979)

Le dessin doit servir à poser les jalons du possible à peindre. Il est le moyen privilégié de la pensée plastique en acte, par quoi donner corps au souvenir, faire germer les formes. Le dessin inspire mais ne dicte rien ...

(Carnets, 1989)

Chercher à voir non pas le corps de la femme, mais la peinture, le corps de la peinture en train d’apparaître. Non pas une vision expressionniste du corps féminin mais une érotique de la peinture surgie de la composition, du dessin et de la peinture.

(Carnets, 1997)